Rentrée du Parlement de Wallonie
Le Parlement de Wallonie entame la nouvelle session 2022-2023 avec une séance plénière.
Après la crise sanitaire et les inondations, c’est une rentrée parlementaire « hors du commun » marquée par l’inflation et la crise énergétique.
Chers collègues, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, je tiens tout d’abord à vous remercier personnellement pour la confiance que vous me témoignez pour ma troisième élection à ce poste. Je vous remercie aussi pour la confiance que vous faites au Bureau, pour la troisième fois également. Je remercie le Bureau de m’avoir accompagné durant ces années compliquées où nous avons expérimenté d’autres formes de fonctionnement.
Je voudrais, à l’occasion de cette réinstallation, dire quelques mots. Rassurez-vous, je ne serai pas long.
Nous venons de vivre, depuis 2019, des moments tout à fait hors du commun – je pourrais dire « extraordinaires », mais le mot serait parfois mal compris – et nous devons nous interroger sur la manière dont nous allons vivre cette année qui débute tout autant de manière hors du commun.
L’inflation, la crise de l’énergie, le drame que vit une partie de notre population – cette partie augmente – est évidemment un souci qui doit nous préoccuper tous, tout comme d’ailleurs la volonté collective de défendre la démocratie.
Au moment où, pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale, il y a une guerre entre deux États situés tous les deux en Europe, nous devons réfléchir collectivement au chemin que nous devons tracer ensemble pour notre population. Nous ne sommes pas d’accord entre nous, même au sein de la majorité, et a fortiori avec l’opposition, mais nous avons l’obligation, après ces deux années qui ont vu la population vivre avec la pandémie, avec les inondations, avec l’inflation, avec la crise de l’énergie, avoir la responsabilité de dire ce qu’est la démocratie.
Ce que nous voulons collectivement faire ensemble, c’est de permettre à nos citoyens de vivre dignement, de les extirper de la pauvreté et de le permettre aussi à leurs enfants, de faire en sorte que leur avenir soit meilleur que ceux qui sont aujourd’hui à l’âge adulte.
Cette responsabilité collective, j’entends l’incarner en tant que président du Parlement. Si vous m’avez fait confiance une troisième fois, c’est peut-être parce que vous avez la volonté de dire : « Le président est le président de tous, quelle que soit la conviction qu’il a personnellement ». J’entends bien, avec le Bureau, défendre cette démocratie participative et de faire en sorte que la Wallonie soit une démocratie moderne.
Je vous remercie de votre attention.