Réforme des allocations d’études : Marcourt octroie plus de moyens aux étudiants qui en ont le plus besoin
Le Ministre MARCOURT rappelle que, depuis son arrivée au Cabinet de l’Enseignement supérieur, le budget alloué aux allocations d’études est passé de 45 à 60 millions d’euros. Cette évolution démontre combien les étudiants et leurs familles ont besoin de soutien. «J’ai toujours souhaité soutenir l’accessibilité de l’enseignement supérieur ; cela se fait notamment en luttant contre les freins financiers», précise le Ministre socialiste.
Ce mercredi, le Conseil des Ministres de la Fédération Wallonie Bruxelles a entériné la réforme des allocations d’études portée par le Vice-Président du Gouvernement et Ministre de l’Enseignement supérieur, Jean Claude MARCOURT. Cette réforme fait suite au décret « Paysage » qui a modifié les parcours d’études des étudiants. Le Ministre a veillé à ce que la réforme tienne davantage compte de la réalité socio-économique des étudiants.
Pour rappel, lors de la rentrée académique 2015-2016, le Ministre MARCOURT, avait mis sur pied un groupe de travail chargé de réfléchir à l’adaptation de l’octroi des allocations d’études. Ce groupe de travail a réuni des représentants de la Direction des Allocations et Prêts d’Etudes, du Conseil supérieur des Allocations d’Etudes, de la Commission de la Vie étudiante et de l’Aide Sociale de l’ARES et des représentants étudiants. Il a eu pour mission de déterminer les balises nécessaires à l’octroi des allocations d’études, sur base des différentes législations.
Présenté au début de l’été, l’avant–projet d’arrêté devait être analysé par le Conseil d’Etat. Suite à l’avis de ce dernier, les corrections techniques sollicitées ont été effectuées. L’arrêté peut désormais être exécuté par l’Administration des Allocations et Prêts d’études.
Concrètement, la réforme prend en compte l’ensemble des ressources du ménage au sein duquel vit l’étudiant. Il s’agit d’une adaptation aux réalités sociologiques des familles d’aujourd’hui, la législation précédente datant de 1993. Ce sont désormais l’ensemble des revenus du ménage qui seront pris en compte ; en parallèle, les plafonds de revenus ont été revus à la hausse. Par ailleurs, la réforme apporte aussi une réponse à la situation des jeunes _ de plus en plus nombreux _ exclus de toute aide et bénéficiant uniquement du soutien du CPAS, afin de leur conférer une aide adaptée.
« C’est une mesure plus juste socialement. Nous aiderons en effet les étudiants qui en ont besoin » indique le Ministre, qui signale que cet objectif est partagé par l’ensemble des participants au groupe de travail. Et d’ajouter : « La globalisation des revenus permet d’éviter les effets d’aubaine. Il ne sera plus question, par exemple, de ne référencer que les seuls revenus du représentant légal » précise le Ministre, qui considère que ces modifications sont porteuses de plus de justice sociale : « Ceux qui seront aidés par les pouvoirs publics sont ceux qui nécessitent le plus cette aide ».
Enfin, la prise en compte du logement étudiant et de la mobilité en commun font l’objet de forfait particulier, renforcé dans le nouveau dispositif.