Intégration des personnes migrantes dans l’enseignement supérieur
Réponse à une question parlementaire lors de la Commission du 13 décembre 2018.
Depuis 2016, la Fédération Wallonie-Bruxelles a pris un certain nombre de dispositions pour favoriser l’accès des migrants à l’enseignement supérieur, notamment en ce qui concerne les diplômes et la manière dont on détermine l’accès à notre enseignement supérieur.
En 2017, par l’intermédiaire du Fonds Fullbright, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) a accueilli des experts des phénomènes migratoires et a lancé un appel à projets qui a rencontré un franc succès. Je citerai trois exemples: à l’Université catholique de Louvain, il existe des MOOC (massive open online course) destinés spécialement aux migrants, l’Université libre de Bruxelles leur octroie des bourses et l’Université de Liège prévoit un bureau d’accueil spécifique pour les migrants de manière à mieux les orienter.
L’initiative de l’UNamur, à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, s’inscrit dans cette volonté de nos universités d’accueillir ceux qui se trouvent sur notre territoire et qui souhaitent faire des études supérieures. Je continuerai à les soutenir et je ne peux que les encourager en ce sens, car la capacité d’insertion dans notre société passe aussi et surtout par l’accès à l’enseignement supérieur.